Question du live : Est-ce le bon moment pour démarrer un projet personnel ? Comment débuter et pérenniser ses objectifs ?
Les rendez-vous « Design my career » – Synthèse de live de octobre 2023 (Partie 1/3)
Booster votre carrière en design grâce rendez-vous mensuels de la communauté tous les 2 ème jour du mois !
Des conseils, de l’entraide et des réponses à vos questions pour évoluer dans votre carrière en design et en innovation sociale. Dans ces rencontre en visioconférence, ensemble nous allons designer votre carrière pour vous aider à vous épanouir dans votre emploi en design et en innovation sociale. Que vous soyez en étudiant , professionnel ou en reconversion, cette rencontre est faite pour vous aider dans votre parcours.
Pour débuter les rendez-vous de mensuel “Design my career”, nous allons répondre à une première question de la communauté : Est-ce le bon moment pour démarrer un projet ? Comment faire pour trouver du temps pour s’organiser ? Comment savoir si je suis légitime pour explorer un sujet que je ne connaissais pas ?
La personne qui à poser cette question se demandait comment démarrer un projet personnel, avant de potentiellement le monétiser. Son inquiétude ce portrait sur la gestion du temps : Comment on va dire s’organiser pour tenir sur le long terme?
Selon notre personnalité et nos envie, on peut être plus doué pour lancer des projets ou pour les développer. Pour les lanceurs de projet, il y a un enjeu à réussir à les maintenir sur le long terme et continuer par la suite. Pour les développeurs de projet, l’enjeu se situe dans le fait de réussir à les lancer. Donc c’est un équilibre à trouver et un besoin de s’entourer pour réussir.
Elle se questionnait également sur le moment idéal pour intégrer des partenaires dans son projet. Parfois, on a peur de se griller les ailes en sollicitant un partenaire un petit peu trop tôt.
Dans cet article et dans le replay, nous répondrons à ces questions pour vous aider à débuter sereinement votre projet.
Coaching individuel Design my Professional life : Booster sa carrière et surmonter une difficulterPlan du live pour oser se lancer dans un projet créatif
- Question du live : Est-ce le bon moment pour démarrer un projet personnel ? Comment débuter et pérenniser ses objectifs ?
- Identifier ses besoins pour collaborer efficacement avec des partenaires
- Il n’y a pas de bon moment pour débuter un projet
- Pour réussir vos projets, identifier un plan B, ces menaces, ces forces et ces soutiens
- Anticiper la réussite et l’échec de vos projets
- S’autodiscipliner et maximiser les effets cumulés
- Nourrir son ambition et sa détermination pour perdurer
Les autres replay
- Septembre 2023 : Pourquoi devenir designer ? Est-ce que le design est fait pour moi ?
- Octobre 2023 (Partie 1/3) : Est-ce le bon moment pour démarrer un projet personnel ? Comment débuter et pérenniser ses objectifs ?
- Octobre 2023 (Partie 2/3) : Comment développer sa pratique de designer et bâtir un réseau professionnel solide ?
- Octobre 2023 (Partie 3/3) : Comment se positionner en tant que designer et gagner en visibilité pour trouver un emploi en innovation sociale ?
Identifier ses besoins pour collaborer efficacement avec des partenaires
L’intégration d’un partenaire dès le démarrage du projet va dépendre de ce que vous voulez faire. Imaginons que vous vouliez faire un tiers lieu pour des personnes sans domicile fixe. Il va falloir les rencontrer, ainsi que des associations et des acteurs qui travaillent sur ce sujet pour que le projet soit viable. Si la viabilité du projet dépend du partenariat, il va falloir le mettre en place assez vite. Donc dès le démarrage du projet on rencontre des personnes pour développer votre réseau.
Si c’est pas le cas, on peut le faire tout au long. Je préconise de rencontrer des personnes intéressantes pour votre projet en amont, avant de les solliciter pour travailler ensemble. Cela permet de créer une relation de confiance et facilitera la collaboration.
Prenons le cas de mon association Novum Novem, spécialisée dans le design et le bien-vieillir. Le but est d’accompagner des EHPAD, des seniors pour repenser leur quotidien et leur mode d’action, les outiller pour améliorer le bien-être des seniors et luter contre l’âgisme, la discrimination sur l’âge.
Avec l’association Novum Novem, on fait des partenariats au fur et à mesure. Comment procède-t-on procède ? En amont d’un projet, on réalise une cartographie des acteurs qui travaillent sur la thématique du vieillissement. On identifie leur spécificité et leur centre d’intérêt. Puis, on participe à des conférences, des évènements et des ateliers pour faciliter les rencontres informelles. En parallèle, on programme des rendez-vous pour se présenter et on échange par mail et sur les réseaux sociaux.
Il est également important d’identifier le type de partenariat à mener (ex : échange d’inspiration, travailler ensemble sur un sujet, mise en relation…). Par exemple, lorsque nous menons un projet sur le design et le vieillissement généralement dans la phase d’immersion, nous allons chercher une collaboration avec une autre structure. Il s’agit de l’étape en design dans laquelle nous allons à la rencontre des usagers et des parties prenantes. L’objectif est d’améliorer notre compréhension du sujet et d’identifier plus clairement le problème. On collabore également avec des structures et acteurs de la recherche pour échanger nos données avec les leurs.
Un autre type de partenariat à mener est ceux en phase de tests. Nous avons réalisé des prototypes de jeux sérieux pour lutter contre l’âgisme. Nous avons donc créé des partenaires pour nous épauler dans les tests auprès de différents publics.
En résumé, je pense qu’il y a plusieurs partenariats à faire tout au long du développement d’un projet. Même lorsqu’il est en phase de démarrage, les échanges ont nourri les réflexions.
Il n’y a pas de bon moment pour débuter un projet
Quels sont les critères pour savoir si c’est le bon moment de commencer un projet ?
Je pense que ça dépend un peu de chacun. Si clairement on est au bord du born-out, ce n’est pas le bon moment. Si notre santé va bien et qu’on est dans une phase de notre vie où on peut y consacrer y consacrer du temps, alors c’est le bon moment. Ce consacrer du temps, ce n’est pas forcément cinq heures par semaine. Mais juste une heure par semaine pour débuter.
Il ne faut pas non plus avoir peur de se lancer, car le bon moment c’est celui qu’on s’accorde et qu’on prend. Il n’y a pas de moment pour agir et faire les choses pour soi.
Il peut être intéressant de vous demander quels sont vos critères d’engagement personnel ? Qu’est-ce qui vous fait passer à l’action ?
Pour certaines personnes, il va s’agir de voir l’énergie qu’ils ont sur le moment ou encore d’évaluer leur charge de travail.
C’est aussi savoir se préserver du temps à ce projet et éviter que d’autres activités viennent grignoter ce temps ou interférer avec. Parfois, il peut-être préférable de revoir ses objectifs en fonction de ses critères d’engagement de son contexte de vie actuel.
Il faut aussi prévoir du temps pour les imprévus qui vont arriver et chambouler votre organisation. Vous pouvez adopter pour un objectif minimum (ex : aller une fois par mois à la salle de sport) et un objectif maximum (ex : faire du sport 2 fois par semaine). Comme ça vous concrétiser votre projet même lorsque vous êtes très chargé. Sentez-vous à l’aise avec le fait d’ajuster vos projets.
Pour réussir vos projets, identifier un plan B, ces menaces, ces forces et ces soutiens
Je vais vous donner une autre astuce que mon mentor m’à partagé. ça à révolutionné ma gestion de projet ! Pour chaque objectif, il va être intéressant d’identifier un plan B, les menaces, vos forces et vos soutiens.
Le plan B c’est l’option de secours pour réaliser votre objectif même si vous n’arrivez pas à suivre le plan initial. Par exemple, vous devez aller faire les courses, mais vous finissez tard. Un exemple de plan B serait de demander à un proche d’y aller pour vous ou de vous faire livrer.
Concernant les menaces, il s’agit d’être conscient de nos freins (ex : la peur) et de nos mauvaises habitudes qui peuvent entacher la réussite de nos objectifs (ex : être fainéant). Le fait de les anticiper permet de les prendre en compte dans votre plan B et dans les soutiens.
Ce dernier point, concerne les personnes, ressources et outils qui vous soutiennent dans la réalisation de votre objectif. Par exemple, on peut avoir dans notre entourage des personnes qui sont d’excellents soutiens. Elles peuvent nous aider à concrétiser la tâche sans que ce soit nous-mêmes qui la fassions. Dans ce cas, nous pouvons leur déléguer ou leur demander de nous encourager. Un autre type de soutien sont les logiciels informatiques, par exemple je programme mes publications sur les réseaux sociaux pour ne pas avoir à le faire manuellement. Ces outils de programmation vous permettent d’automatiser des tâches du quotidien. Vous pouvez également avoir recours à un assistant virtuel ou à une intelligence artificielle.
Pour l’anecdote, pendant longtemps j’avais du mal à être régulier dans la rédaction d’articles de blog. Le problème c’est que cela freinerait mon objectif qui est d’aider des personnes à développer leur carrière en design et en innovation sociale. Donc, je me suis demandé quelles pouvaient être mes menaces dans mon cas, c’était le manque de temps et l’irrégularité de mes publications. J’ai tendance à rédiger des articles très longs qui prennent plus de temps à écrire qu’un article classique. Puis, je me suis demandé quels pouvait être mon plan B. Les réponses étaient simples : écrire des articles plus courts, dicter mes contenu pour aller plus vite que de les taper par exemple, ou tout simplement avoir d’autres personnes qui rédigent du contenu avec moi.
Je me suis aussi rendu compte qu’il fallait apprendre à mieux capitaliser et à valoriser ce qu’on à déjà fait. Si je reste sur l’exemple du média, lorsque je participe à une conférence je prends des notes. Pourquoi ne pas les réutiliser pour écrire un article ?
Anticiper la réussite et l’échec de vos projets
Une étape importante pour vous aider à poursuivre vos projets sur le long terme est les questions suivantes : Que faire si le projet fonctionne très bien ou très mal ? Qu’est ce que vous faites ? À quel moment vous continuez ou vous arrêtez ?
Bien souvent, on n’anticipe pas la réussite de notre projet. On peut aussi se “casser les dents”, parce que si ça marche vraiment bien. Cela va vous demander plus de temps, de ressources et d’énergie. Par exemple, tout le monde va vouloir nous demander des prestations de facilitation graphique. Si vous avez un agenda est déjà blindé, vous allez donc devoir refuser ou aura du mal à honorer vos rendez-vous.
Cette anticipation vous vaut aussi pour les échecs. Dans le sens où le projet que vous lancez pourrait avoir un impact sur votre vie ou votre motivation. Bien sûr, vous ne devez pas avoir peur de débuter à cause de ça. Généralement, tout ne fonctionne pas du premier coup, mais si vous êtes agile et que vous cherchez à apprendre vous vous améliorer.
Savoir anticiper c’est également prévoir les moment dans l’année où vous allez être surchargé, par exemple avec la rentrée. Dans ce cas, il faut accepter de repousser les projets personnels sans culpabiliser ou même les mettre en pause. Vous pouvez également prévoir cette surcharge en préparant tout en amont. C’est ce que je fait pour le média Design & Collectivité à la rentrée pour éviter d’avoir trop de choses à gérer en même temps. Concrètement, je rédige des articles et je tourne des vidéos en avance.
S’autodiscipliner et maximiser les effets cumulés
Dans un autre article sur l’organisation, je vous partageais comment j’utilise l’effet cumulé au quotidien pour gérer mes différentes activités. Il ne s’agit pas de faire des grands pas, mais des petits pas qui vont au fur et à mesure vous permettre de concrétiser vos objectifs.
Pour utiliser efficacement l’effet cumulé, vous allez devoir consacrer des plages de temps pour réaliser vos projets, mais aussi améliorer votre discipline personnelle. Parfois on veut commencer trop vite d’un coup, le mieux est de commencer par des petits temps pour se laisser le temps de s’adapter et ancrer cette nouvelle habitude sur le long terme. Par exemple, vous pouvez consacrer 15 min par semaine à votre projet, puis passer à 30 min, puis 1h. Lorsque vous vous sentirez prêt, passez à 1h par jour. Sanctuariser des temps pour vos rêves et pour vous, même si c’est 5 min votre vous du futur vous remerciera.
C’est aussi savoir définir un objectif qui vous motive vraiment pour savoir faire des choix et limiter les activités qui ne participent pas à sa concrétisation. Par exemple, si vous sortez en boites toutes les semaines, c’est peut être un temps à réduire à une à deux fois par mois pour réaffecter ce temps à votre projet. C’est savoir profiter de façon raisonnable tout en concrétisant vos rêves.
A un moment, j’étais dans dix associations différentes, car j’adore m’investir dans les projets bénévoles. Mais, j’avais tendance à être fatigué et dispersé. J’ai compris qu’il fallait que je limite mon bénévolat pour me concentrer sur quelques structures et développer mes projets à côté. Cette expérience m’à permis de savoir prioriser ce que je veux faire dans ma vie. Si l’activité que je fais, ne participe pas à faire progresser ma vision et mes projets futurs alors je la réduis ou j’y mets un terme.
Nourrir son ambition et sa détermination pour perdurer
Nous sommes tous légitimes pour agir et concrétiser un projet quels que soient notre niveau d’expertise dans ce sujet. Certaines personnes ont peur de se lancer parce qu’ils pensent qu’il faut être PDG du CAC 40 (les dirigeants des quarante plus grosses entreprises françaises) pour pouvoir ouvrir une boulangerie.
Pas du tout ! N’importe qui peut ouvrir une boulangerie. Nous sommes tous plus ou moins éloignés de notre objectif en fonction des compétences qu’on a déjà et parfois dans le milieu socioprofessionnel dans lequel on évolue. C’est possible si on est déterminé et persévérant.
Pour pérenniser un projet, il faut être déterminé, savoir surmonter les obstacles et célébrer les réussites. Des fois on a des coups de mou, mais il faut vraiment tenir. Si ça ne marche pas du premier coup, c’est ok.
Pour savoir si vous êtes vraiment motivé et prêt à tout donner, vous pouvez vous poser la question suivante : Si vous devez échouer 1 000 fois avant de réussir, est-ce que vous seriez prêt à tenter l’aventure ? Est-ce que vous continuez après le 1er échec ou vous abandonnez ?
Si vous avez le bon état d’esprit quelque soit votre projet, vous mettrez en place les bonnes choses pour y parvenir. Ce conseil est indissociable d’avoir une ambition forte et claire dès le départ. Pour aller loin, vous devez penser loin.
Cela vous aidera à anticiper et à garder le caps, lorsque vous devrez tester d’autres configurations et d’autres modes de fonctionnement. Utilisez des moyens d’évaluation pour mesurer votre avancée. Par exemple, vous arrivez à avoir une personne à votre atelier, puis deux, puis cinq… Prenez également les retours des personnes expertes de votre domaine et ceux de vos usagers pour avancer. Croyez en vous et en votre capacité à concrétiser vos rêves !
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