Surmonter la peur de ne pas trouver un travail après ses études en design

Introduction : Comment faire face à la peur de ne pas trouver de travail après ses études en design social ?

Très régulièrement, j’accompagne et je conseille des étudiants, des designers, des consultants en innovation et des créatifs engagés dans leur orientation, leur reconversion ou le perfectionnement de leur pratique professionnelle. Je vous aide à trouver le travail qui vous correspond vraiment.

Au travers de ces temps de coaching et de mentorat, je me suis rendu compte que beaucoup de questions auxquelles je répondais revenaient régulièrement. J’ai décidé de créer cette nouvelle rubrique “étude de cas pour partager de façon anonyme les problématiques professionnelles récurrentes qui peuvent vous bloquer dans le démarrage, la concrétisation ou le changement de carrière. 

Mes conseils s’appuient sur mes expériences vécues et les connaissances en design que j’acquièrent progressivement. Si vous êtes dans la même situation que Mélodie, n’hésitez pas à laisser un commentaire pour partager vos questionnements. De même, si vous avez déjà fait face à cette situation ou pensez pouvoir aider d’autres personnes je vous invite à partager vos conseils.

Ce blog s’appuie sur une communauté d’entraide et d’échange dans laquelle tout le monde peut contribuer peu importe votre niveau d’avancement dans votre carrière.

Coaching individuel Design my Professional life : Booster sa carrière et surmonter une difficulter

Plan de l’étude de cas

Introduction :  Comment faire face à la peur de ne pas trouver un travail après ses études en design social ?

Etude de cas : Subvenir à ses besoins et surmonter ses craintes pour débuter dans le design social

Les questionnements de Mélodie, étudiante en design social : Est-ce que le design social a de l’avenir ?

Question n°1.1. Comment vivre du design et de l’innovation sociale ? 

Question n°1.2. Quelles sont les débouchés et la viabilité du design social ?

Question n°1.3. Comment faire face à la peur de ne pas trouver un travail après ses études en design ? 

Question n°2.1. Dois-je plutôt m’orienter vers le secteur du numérique qui semble plus porteur ?

Question n°2.2. Comment trouver une orientation qui nous corresponde vraiment ?

Question n°3 : Comment trouver un travail après ses études en design social ? Comment être salarié au sein d’une structure d’innovation ?

Conclusion

Envie d’apporter votre pierre à l’édifice ou de partager votre situation ? 

Etude de cas : Subvenir à ses besoins et surmonter ses craintes pour débuter dans le design social

Les questionnements de Mélodie, étudiante en design social : Est-ce que le design social a de l’avenir ?

Mélodie, étudiante en design social a rédigé ce texte pour nous partager ses questionnements concernant le secteur de l’innovation sociale et ses opportunités :

“ Bonjour Erika, ça m’intéresserait de parler avec toi sur ton parcours jusqu’à ton travail actuel en tant que designer. Je suis en troisième année en design innovation sociale, et étant en pleine réflexion sur mon futur choix d’orientation, je serais ravi d’échanger avec une designer.

Je me demande actuellement, comment en sortie de mes études en design social (après mon master) je peux trouver un travail dans une agence ou structure en tant que salarié et non directement en tant qu’indépendant ou en freelance ?  Et je me pose pas mal de questions aussi de comment je peux vivre en faisant du design social ? Je me pose pas mal de questions sur les débouchés et surtout la viabilité de mon futur métier finalement…

J’ai déjà effectué des stages en design social et auprès d’acteurs qui travaillent sur la participation citoyenne. J’ai peur que mon domaine d’étude (l’innovation sociale) ne soit trop restreint et ne me permette pas d’obtenir un emploi à la sortie de mes études. Quels sont les débouchés dans le domaine ?

J’ai l’impression que le secteur du numérique est plus dynamique en termes d’emploi. Dans ce domaine, je perçois mieux les débouchés pour l’avenir. Je ressens de plus en plus ce besoin de métier « sécurité » quitte même à faire un métier où je ne suis pas designer à proprement parler. Ce qui compte pour moi, c’est de me sentir utile et que ça me permet d’être indépendante financièrement. ”

Mélodie, étudiante en design et innovation sociale

Dans cet article, je vais apporter une réponse aux questions suivantes :

  1. Comment vivre du design et de l’innovation sociale ? Quelles sont les débouchés et la viabilité de ce domaine ? Comment faire face à la peur de ne pas trouver un travail après ses études en design ? 
  2. Comment trouver un travail après ses études en design social ? Comment être salarié au sein d’une structure d’innovation ?
  3. Dois-je plutôt m’orienter vers le secteur du numérique qui semble plus porteur ? Comment trouver une orientation qui nous corresponde vraiment ?

Question n° 1.1. Comment vivre du design et de l’innovation sociale ?

Les designers : entre salariat et entrepreneuriat

Comme tout domaine, il existe une multitude de façons d’en vivre. Lorsqu’on pense au design et à l’innovation sociale, très vite les personnes se projettent dans un emploi salarié. Cependant, il s’agit d’une des façons d’exercer dans ce domaine. Vous pouvez être salarié, mais aussi être entrepreneur (chef d’entreprise, auto-entrepreneur, président d’association…). Rien ne vous empêche d’exercer plusieurs activités et/ou métiers. Par exemple, vous pouvez monnayer vos créations (ex : fabrication d’objets), donner des cours (ex : formations aux ateliers de co-création), être rémunéré pour donner des conférences sur l’innovation ou encore faire des partenariats

Beaucoup de personnes perçoivent le salariat et l’entrepreneuriat comme une opposition. La principale dualité qu’il existe entre les deux : 

c’est qu’en étant salarié vous avez un seul et unique client qui fixe la rémunération de votre savoir-faire (votre patron) et en étant à votre compte vous fixer vous-même la valeur de votre travail auprès de vos clients. 

Un emploi salarié n’est pas moins précaire qu’un emploi d’entrepreneur. Comme la crise sanitaire là démontré, du jour au lendemain vous pouvez perdre votre emploi salarié (ex : licenciement économique, faillite d’entreprise…). La vraie sécurité, c’est de ne pas mettre tous ces œufs dans le même panier en développant ses savoir-faire et des activités connexes à son emploi principal (que vous soyez employé ou entrepreneur).

À titre personnel, j’exerce plusieurs métiers en lien avec le design et l’innovation sociale. Je suis blogueuse, mentor, formatrice, conférencière, cheffe de projet, entrepreneure et présidente d’une association. C’est autant de façon d’exercer mon métier de designer en passant du design pédagogique au design de service public avec des détours sur l’UX design. 

Si comme Mélodie, vous êtes plutôt intéressé par un emploi salarié. Vous allez devoir vous questionner sur votre orientation, mais aussi sur le bénéfice que vous recherchez dans le salariat :

  • Quelle est votre vision du design ? (ex : transdisciplinarité)
  • Quels sont les récurrences  dans la manière donc vous menez vos projets (ex : analyser l’angle/ le parti-pris de vos projets d’étudiants)
  • Quelles sont vos forces ? (ex : l’écoute)
  • Êtes-vous généraliste ou spécialiste ?
  • En quoi le fait d’être salarié vous apporte un avantage dans la manière d’exercer votre métier de design ? (ex : me former, créer un réseau…)

Ces premières questions vous aideront à y voir plus clair pour trouver un travail qui vous convient, car le design social est vaste. 

Question n° 1.2. Quelles sont les débouchés et la viabilité de ce domaine ?

Vers une quête de sens et une prise de conscience sociétale

L’innovation sociale par le design est un domaine en plein essor. Il y a plusieurs raisons à cela, en voici deux :

  • Une prise de conscience de l’ampleur des problématiques sociales et environnementales
  • La quête de sens, le besoin de se sentir utile et d’avoir un impact positif sur le monde

Tout d’abord, les dernières décennies ont vu émerger énormément de problématiques sociales qui ne peuvent être solutionnées par les technologies. Face à cette complexité présente au sein de toutes les strates de la société, il a fallu développer des approches différentes. C’est l’un des facteurs qui a favorisé l’essor de l’innovation sociale. Il s’agit de répondre collectivement et de façon créative à des enjeux sociétaux (ex : le vieillissement, le réchauffement climatique, l’éducation…). 

Par conséquent, un glissement s’est opéré d’une approche du design plus “classique” (ex : conception de produits) vers une approche de service orienté sur la compréhension des dynamiques sociales des écosystèmes. S’en est suivi une quête de sens de l’ensemble de la population qui se questionne sur comment se rendre utile à travers son travail. Massivement, de nombreuses personnes se sont formées et/ou reconverties pour exercer dans le domaine de l’innovation sociale. 

Est-ce qu’il y a des débouchés dans le domaine du design social ? 

Sans surprise la réponse est oui ! Ce qu’il faut comprendre, c’est que l’innovation s’applique à tous les domaines de la société : 

Vous êtes certain de pouvoir trouver un emploi dans l’un de ces secteurs à condition de savoir les motivations qui se cachent derrière votre choix d’un secteur de l’innovation :

  • Quels sont les secteurs qui vous intéressent dans l’innovation sociale ? Pourquoi ?
  • Comment vous souhaitez vous y investir ?
  • Comment pouvez-vous rencontrer des personnes qui exercent dans ce domaine ?
  • Comment faire valoir votre expertise dans ce secteur ?

Huuuumm, vous êtes encore un peu septique ? 

Prenons le cas de l’innovation publique : pour les personnes qui s’y intéressent, regarder à quel point les laboratoires d’innovation, les missions d’innovation, les délégations de modernisation, les services de la transformation des organisations ont pris une place considérable en quelques années. Nous sommes à une étape-clé du développement de l’innovation sociale qui ne cesse de prendre de l’ampleur.

Autre exemple, l’innovation en santé ou care design (pour ceux qui préfèrent) se développe de plus en plus. Des designers et des profils créatifs engagés sont embauchés au sein d’hôpitaux, de caisses primaires de retraite, dans des mutuelles… Pareil dans le domaine du tourisme qui pointe le bout de son nez en intégrant le design dans la conception de ses stratégies territoriales.

Que faire si le secteur dans lequel je souhaite travailler n’est pas très développé ? 

Si cela vous tient vraiment à cœur, vous pouvez participer à l’essor de ce secteur. Par exemple, c’est ce que je fais avec mon association Novum Novem pour le design dans le domaine du vieillissement. C’est aussi ce qu’a fait et continue de faire la 27ème Région dans l’innovation publique. N’ayez pas peur de faire bouger les écosystèmes et de créer votre emploi !

Question n° 1.3. Comment faire face à la peur de ne pas trouver un travail après ses études en design ? 

Le projet professionnel, un projet de design comme un autre

“Le travail devrait toujours être un moyen, jamais un but.”

Anonyme

On peut être bloqué par la peur de ne pas trouver un travail, de ne pas avoir suffisamment d’expérience ou de compétences pour exercer dans le domaine de nos rêves. Pendant mes études, j’ai aussi ressenti cette pression de devoir trouver un emploi salarié pour “réussir”. J’ai compris que mes peurs étaient nourries par le fait que je ne savais pas valoriser mes compétences et mes premières expériences professionnelles. À cela, s’ajoutait l’absence de vision claire sur mon orientation et sur le secteur d’activité qui m’intéressait. J’ai décidé de prendre de la distance avec le problème en le traitant comme un projet en design. 

En tant que créatif, vous avez été formé pour résoudre des problèmes, trouver des solutions et les expérimenter dans le cadre d’une commande. Il en est de même pour votre projet de vie ou votre projet professionnel

Dans un premier temps, vous formulez la question qui correspond le mieux à votre problème (ex : Comment faire face à ma crainte de ne pas trouver d’emploi après mes études en design ?). Puis, c’est parti vous redéfinissez le problème :

  • D’où vient cette crainte ? D’où prend-elle sa force ? 
  • Qu’est-ce que vous avez peur qu’on vous reproche pendant un entretien d’embauche ? (ex : votre manque de compétences, votre faible expérience professionnelle, vous n’avez pas occupé un emploi similaire auparavant, vous avez une interruption dans votre parcours professionnelle ou votre scolarité …)

C’est comme jouer aux échecs, vous devez parer tous les coups qui pourraient venir en anticipant plusieurs tours à l’avance. On vous reproche de ne pas avoir assez d’expériences professionnelles ? Cherchez comment en acquérir plus et/ou comment mettre en lumière le trésor que vous avez déjà en vous !

Une fois que vous avez identifié les causes qui génèrent un blocage et/ou de la peur à l’idée de ne pas trouver un travail, vous allez pouvoir vous demander : comment y remédier ?

C’est le moment de faire un petit brainstorming ! Dans notre étude de cas, nous dirons que le premier blocage de Mélodie est lié à la méconnaissance du secteur dans lequel elle souhaite exercer. L’innovation sociale est tellement vaste qu’une galaxie s’ouvre devant ses yeux. Pour ce premier point, Mélodie est sur la bonne voie, car elle cherche à se renseigner et a déjà effectué un stage en design social. Nous l’encourageons donc à poursuivre sa belle lancée en continuant d’échanger avec des personnes qui travaillent dans différents secteurs de l’innovation sociale (ex : tourisme, santé, institution publique, éducation…), en allant dans des événements pour identifier les sujets récurrents traités dans les différents secteurs et en suivant des actualités d’organisation qui l’inspirent.

Le second blocage est l’idée à la mise en valeur de son profil de designer. Connaître sa vision du design, c’est savoir communiquer ses forces et sa singularité. Voici les vraies questions que Mélodie doit se poser pour avancer :

Le design, subvenir à ses besoins et tendre vers la liberté financière

Le troisième blocage questionne plus globalement la manière dont notre emploi nous permet de subvenir à nos besoins, voire d’atteindre la liberté financière (ne plus dépendre d’un emploi pour subvenir à ses besoins). Comment le design me permet d’être indépendant financièrement ? Ce point est très lié à la vision qu’on a du design, mais surtout de comment et à quelle échelle nous voulons contribuer dans ce domaine. L’indépendance financièrement s’acquiert assez simplement si vous avez des revenus et un niveau de vie raisonnable. C’est-à-dire des dépenses inférieures à vos revenus. Si vous souhaitez passer au niveau supérieur, pour devenir libre financièrement, le design est votre allié. C’est un bon moyen d’y parvenir, car son approche créative et itérative peut vous aider à créer des sources de revenus diversifiés. Pour cela, vous allez concevoir une stratégie qui repose sur un écosystème de projets. Si le sujet vous intéresse, laissez un commentaire pour que je rédige un article plus approfondi. 

De la problématisation au plan d’action de votre projet professionnel

Concrètement, les réponses que vous trouverez à ces questions devront être déclinées sous la forme d’un plan d’action. Ainsi, comme tout projet en design, vous pourrez faire des itérations, essayer d’expérimenter et de prototyper les pistes de solution. 

Lorsque j’ai été confronté à ces mêmes questionnements, mes réflexions m’ont permis de mettre en place un plan d’action “le triangle de la réussite pour accroître mon expérience professionnelle et mes connaissances en parallèle de mes études . Pour résumer, vous devez développer des projets personnels, vous investir au sein d’associations, vous étoffer vos compétences dans des projets connexes au design pour rendre son profil irrésistible. Au-delà de juste vous trouver un emploi, ce travail d’exploration et d’introspection vous permet de mieux cibler vos envies et de développer un écosystème de compétences et d’expériences solides. De même pour ce qui concerne votre réseau qui grandit 2 fois plus vite que si vous comptez uniquement sur votre emploi ou vos études pour ça. 

Ainsi, quand vous verrez qu’il faut 5 ans d’expérience minimum pour candidater vous en aurez déjà acquis la moitié voire l’intégralité pendant vos études. Pour ceux qui veulent en savoir plus sur le triangle de la réussite vous pouvez consulter l’article juste ici.

Question n° 2.1 :  Dois-je plutôt m’orienter vers le secteur du numérique qui semble plus porteur ?

S’orienter dans l’innovation numérique par passion et pas par dépit

Le numérique est un domaine passionnant et d’avenir. Cependant, vous ne pouvez pas vous orienter dans ce secteur juste pour ces raisons, car dans ce cas pourquoi ne pas travailler dans le secteur des énergies vertes, de l’environnement ou de l’écologie qui sont aussi des domaines en plein essor ? L’innovation numérique a tendance à éclipser tous les autres domaines de l’innovation, car elle est très médiatisée. Pourtant dans chaque secteur, il y a des branches très dynamiques. Par exemple, le domaine juridique est en pleine révolution avec des approches comme le Legal design. Il faut toujours voir le numérique comme un outil au service d’une cause. 

C’est très différent de devoir produire des applications pour des fast-foods et de créer des dispositifs interactifs pour des musées. L’idéal est de trouver ce qui vous intéresse vraiment là-dedans et les domaines associés au numérique qui vous passionnent. Vous pouvez aussi travailler pour des agences qui conçoivent des interfaces digitales à visée sociale. C’est-à-dire qu’elle participe à apporter des réponses à des enjeux sociétaux (ex : alphabétisation, accessibilité…).

S’orienter vers un “secteur plus porteur” peut sembler être une bonne idée. Les métiers du numérique ne sont pas pour autant plus « sécurisés ». D’autant plus que tout le monde tend à vouloir s’y orienter, ce qui augmente la concurrence au sein de ce secteur. Si vous n’avez pas beaucoup d’expérience, ni une approche singulière pour vous démarquer, cela peut s’avérer moins évident que prévu.

Si vous souhaitez travailler dans le numérique, c’est que vous vous y intéressez vraiment. Cela ne doit pas être par dépit ou lié à des peurs. En effet, si vous n’êtes pas passionné par le design numérique, vous serez face à des gens bien plus motivés et donc vous réduirez drastiquement votre chance de trouver un travail.

Question n° 2.2. Comment trouver une orientation qui nous corresponde vraiment ?

Trouver ce qui vous fait vibrer est le meilleur moyen de définir votre orientation professionnelle

Le domaine de l’innovation dans lequel vous devez travailler doit s’appuyer sur votre “zone de génie”. C’est-à-dire les choses pour lesquelles vous êtes très douée. Si vous travaillez dans un domaine où vous avez des facilités et qui vous plaît, vous n’aurez pas de difficulté à trouver un travail. Vous serez très demandés pour votre excellence et la qualité de vos productions.

Vous ne devez pas chercher un emploi, mais trouver ce qui vous fait vibrer. Cela vous permettra de vous épanouir et d’être au sommet de votre art. Garder en mémoire que la perte de sens dans votre travail peut être annonciatrice d’un borne-out ou burn-out. Le borne-out, c’est de ne pas se sentir à sa place. Tandis que le burn-out c’est l’épuisement professionnel (ex : ne pas voir le bout, être surmené…). Je vous invite à explorer les choses par envie et non par crainte. Vous pouvez tester l’Ikigai, un très bon outil pour trouver votre raison d’être et ce qui vous motive dans la vie.

“La suprême récompense du travail n’est pas ce qu’il vous permet de gagner, ce qu’il vous permet de devenir.”

John Ruskin

Les choses sont multiples, rien ne vous empêche de mener plusieurs choses de front ou d’exercer plusieurs métiers. Pour aller plus loin, vous pouvez même obtenir un double diplôme ou plusieurs certifications dans des domaines connexes ou totalement différents du design.

Qui avez-vous envie de devenir ? Qu’est-ce qui vous rendra fière de vous ? Qu’est-ce que vous admirez chez vous et chez les autres ? Je songe à écrire un article sur comment mener une bonne introspection professionnelle. Si ça vous intéresse n’hésitez pas à laisser un commentaire.

Question n° 3 : Comment trouver un travail après ses études en design social ? Comment être salarié au sein d’une structure d’innovation ?

Booster votre recherche d’emploi avec l’approche pull en attirant les organisations à vous

Pour trouver un travail dans l’innovation sociale, il n’y a pas énormément de solutions. Deux approches complémentaires s’offrent à vous :

  1. Approche push ou top-down : Vous répondez à une offre d’emploi ou contacter des entreprises via des candidatures spontanées
  2. Approche pull : Vous mettez en valeur votre profil pour que les entreprises qui vous recherchent puissent vous trouver.

L’approche push ou top-dow correspond à la méthode classique. Vous partez du postulat que vous êtes à la recherche d’un emploi comme plusieurs autres personnes sur cette terre. Donc, vous cherchez et répondez à des offres d’emploi. Pour maximiser vos chances, essayez d’identifier des structures qui vous intéressent (ex : agences de design, agence de conseil en organisation, start-up…) et identifiez comment vous pourriez les aider. Cela vous permet d’allier une cartographie de l’écosystème qui vous intéresse avec les compétences que vous pourriez mobiliser, renforcer ou que vous devez développer pour travailler avec ce type d’entreprise. Je vous invite également à suivre leurs actualités, mais surtout d’aller à leur rencontre (ex : meeting, porte ouverte, conférences…) pour vous imprégner de leur vision et voir si elle vous correspond. 

L’approche pull est complémentaire, car elle part du postulat qu’une organisation est à votre recherche (entreprises, associations, institutions publiques …). C’est vous qu’elle veut et vous recherche désespérément sans vous trouver. Pourquoi ne vous trouve-t-elle pas ? Lors de notre recherche d’emploi, nous sommes tellement focalisés sur envoyer des curriculum vitae (CV) et des lettres de motivations qu’on oublie de se mettre en valeur. Faites votre auto-promotion ! Vous êtes une personne géniale et vos compétences valent de l’or. Comment faire pour que les entreprises, les ressources humaines et les chasseurs de têtes vous trouvent ? Réfléchissez à ces questions et mettez en place une stratégie pour valoriser votre profil (ex : partager sa vision, créer un site internet, rencontrer des personnes, étoffer la narration de son book…).

Imaginons que vous êtes une boutique, vos compétences et savoir-être correspondent aux services que vous proposez. Vous cherchez sans succès des clients (symbolise l’emploi que vous cherchez) pour cela vous envoyez des prospectus (CV et lettre de motivation) dans les boîtes aux lettres du voisinage. Quelques personnes répondent, mais sans vrai retour positif. Soudain, vous décidez d’associer à cette stratégie la création d’un site internet et de solliciter des rendez-vous pour faire découvrir vos compétences (approche pull). D’un coup, ça fonctionne beaucoup mieux ! 

J’espère qu’au travers de ce parallèle vous aurez compris, qu’il faut travailler votre visibilité (Personal Branding) pour attirer à vous des emplois qui pourraient vous correspondre. Dites-vous bien que si vous recherchez un emploi, c’est qu’il y a forcément une structure qui recherche vos compétences. Parfois, il peut s’agir d’une structure auxquels vous n’auriez jamais pensé à postuler, d’une offre d’emploi mal rédigée avec un profil pas clair ou d’une opportunité de renégocier le profil de l’offre d’emploi (C’est possible et assez fréquent !).

Pour mener votre recherche d’emploi efficacement en mode pull, n’hésitez pas à solliciter votre réseau. Vos amis, vos proches, vos relations sur les réseaux sociaux sont autant de personnes qui peuvent vous aider dans votre recherche d’emploi. Définissez précisément ce que vous recherchez en termes d’emploi et laisser la magie opérer. Bien souvent, les personnes proches de vous vont vous transmettre des opportunités. Si vous voulez vraiment obtenir des résultats significatifs, il faut au préalable avoir développé suffisamment votre réseau professionnel.

Conclusion de l’étude de cas

Envie d’apporter votre pierre à l’édifice ou de partager votre situation ? 

Je tiens à remercier chaleureusement Mélodie, étudiante en design sociale d’avoir accepté de partager anonymement ses questionnements pour pouvoir aider d’autres personnes à trouver un travail.

Cet article est une première ébauche de la nouvelle rubrique “étude de cas” qui se veut complémentaire aux échanges avec Mélodie pendant notre session de Mentorat / Coaching. Par conséquent, sa structuration diffère des autres articles de fond présents sur le blog.  

Si vous souhaitez que j’approfondisse certains sujets plus en détail dans un article plus complet, n’hésitez pas à me laisser un commentaire. Vous pouvez aussi apporter des informations complémentaires pour enrichir l’étude de cas pour qu’ensemble nous puissions nous soutenir mutuellement dans le développement de notre carrière professionnelle. 

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